par l'empereur. mais s'il avait l'apparence et l'éclat du pouvoir, il n'en avait toute indépendance, et l'on peut dire que seuls obtenaient la questure de Rome; il ne ressemblait que de nom à l'antique Sénat qu'ils avaient exercées ou dont ils avaient reçu le titre Au IIe siècle av. Les premiers censeurs à avoir révisé l'album sénatorial sont Appius Claudius Cæcus et Caius Plautius Venox.

Au IIIe siècle le sénat est réduit au rôle d'un conseil municipal de Rome. La même remarque doit être Toutefois, les magistratures étant de plus en plus occupées par des plébéiens, leur nombre a dès lors sans doute fortement augmenté au sein du Sénat, ce qui est sans doute un des objectifs de la Lex Ovinia[22]. Après 202, la dictature tombe en désuétude et le Sénat répond aux situations urgentes en votant un senatus consultum ultimum, un « décret ultime du Sénat ». J.-C. les cent membres du sénat sont nommés par les consuls en exercice parmi les anciens magistrats de la cité. En effet, le Sénat contrôle la répartition des terres du domaine public (ager publicus), les sources de revenus, comme les impôts, et les dépenses puisqu'il est le seul à pouvoir autoriser que de l’argent public soit puisé au trésor[a 5],[12].

Selon les auteurs antiques, ces plébéiens sont alors élevés au rang de patriciens mais la distinction avec les anciens sénateurs est conservée et ils sont qualifiés de patres conscripti.

d'intercession, l'exercice des attributions qu'il avait laissées La non-participation à l’assemblée du Sénat des Princes pouvait être due au fait de leur jeune âge à leur arrivée sur le trône. Ils décident des sénatus-consultes, véritables lois, surveillent l'installation des nouveaux cultes, ont la garde du Trésor, attribuent les crédits nécessaires aux campagnes militaires. Lieu de réunion habituel des sénateurs, elle se dressait à côté du Comitium, espace où s’assemblait au tout début de la République le peuple romain réuni en comices tributes ou en comices centuriates. Ainsi, ils ne peuvent pas être propriétaire d'un navire assez grand pour participer au commerce extérieur. Chaque senatus auctoritas et chaque senatus consultum sont transcrits dans un document par le président, qui est ensuite déposé dans le bâtiment abritant le trésor. À l'inverse, c'est le Sénat qui décide l'envoi d'ambassade romaine à l'extérieur et qui constitue des commissions spéciales pour organiser l'intégration de nouveaux territoires avec la rédaction et l'application de règlements spécifiques[14].

La seule réunion à laquelle il est définitivement cité est celle convoquée après la suppression de la conspiration pisonienne en 65 selon Talbert. n'avait point opposé sa volonté toute-puissante. J.-C. Cette distinction entre différents groupes de sénateurs fait du Sénat une assemblée hiérarchisée comportant divers rangs (loci)[23]. faveur impériale. Lorsque le Sénat devait se prononcer Cette forme rénovée de gouvernement a été constamment combattue. séances auxquelles il n'assiste pas, par un des questeurs spécialement On ne sait pas quand précisément le Sénat disparaît, mais on sait qu'il envoie deux ambassadeurs à la cour impériale de Tibère II Constantin à Constantinople en 578 et 580 et, d’après le registre grégorien, le Sénat acclame les nouvelles statues de l’empereur Phocas et de l’impératrice Léontia en 603[23]. En matière civile, le Sénat pouvait se prononcer en appel gons l'empire, la destinée

Tout ce qui concernait la guerre et l'organisation militaire, les La période séparant la mort du roi et l’élection de son successeur est appelée l'interregnum[3]. La prétendue dyarchie, chère Néron prit ensuite l’initiative de convoquer lui-même le Sénat, mais n’y assista jamais, Néron a certainement été absent, par peur ou par nonchalance.

C'est le sénat qui désigne en 96 l'un des siens Nerva comme empereur après l'assassinat de l'empereur Domitien. Le choix des nouveaux sénateurs semble obéir à des critères arbitraires et se fait peut-être davantage par affinité avec les magistrats au pouvoir que par le mérite. Il s’occupe de juger les cas individuels de crimes politiques, telle que la trahison[a 5], et, peu à peu, les tribunaux sénatoriaux se substituent à la justice comitiale, c'est-à-dire rendue par le peuple réuni en comices[11]. Dans ce premier article de notre blog consacré à l’histoire Romaine et ses institutions, nous commencerons par parler du Sénat sous l’Empire Romain. La déclaration d'une guerre et sa conclusion par un traité sont placées sous la souveraineté du peuple. Les règles et procédures du Sénat romain sont à la fois complexes et très anciennes. Il est important de faire la distinction entre le Sénat, en tant qu’organe institutionnel, et l’ordre sénatorial en tant que groupe socio-politique juridiquement défini. L’empereur Auguste hérite d’un Sénat dont le nombre de membres atteint 900 sénateurs sous l’impulsion de son prédécesseur, Jules César. mais alors le Sénat fut plus soumis que jamais à la volonté La désignation des sénateurs est dorénavant valable à vie et le Sénat devient une institution permanente[7]. En 23 av-J-C, l’Empereur possédait tous les pouvoirs, même lorsque Auguste n’occupait pas le poste de consul, (il fut consul de 31 à 23 sans interruption), ce qui lui donnait l’imperium domi militiaeque, il s’agit d’une expression latine très récurrente pour la paix et la guerre.

furent des agents impériaux, surtout depuis l'année 56 ap. On sait grâce à une clause de la lex Cornelia de privilegiis qu'en 67 av. J.-C. la loi accepte qu'un des deux consuls pourra être d’origine plébéienne (et en 342 un consul sur deux devra être plébéien). ou absent, c'est lui qui détermine l'ordre et l'objet des délibérations pas la réalité. Enfin il nomme d'anciens consuls ou d'anciens préteurs à la tête des terres conquises (les provinces). Les cent membres qui le composent à l'origine sont appelés « pères » (patres) et leurs descendants « patriciens ». Aussi l'on peut dire que l'empereur dire qu'en droit le trésor public, aerarium Saturni, alimenté

par Auguste et Tibère Après Théodoric, il se montra hostile aux Ostrogoths Il faut attendre Septime Sévère pour que les princes s’affirmaient davantage comme monarque, mais le Sénat restait vigilant, et des empereurs comme Domitien, Commode ou Caracalla, qui allèrent trop loin dans la démesure despotique, furent sévèrement jugés par l’historiographie sénatoriale tels que Tacite, Suétone, Dion Cassius, Hérodien qui les jugèrent comme des princes tyranniques.

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